Vous exporter? 14 faits à connaître sur l’industrie musicale japonaise

Chez DBTH, notre spécificité n’est pas tant notre expertise du numérique mais aussi notre spécialisation sur le développement international. Ils sont gentils à la French tech, mais cela fait 10 ans qu’on travaille l’international. 

Cette semaine, grâce à notre ami Marc-André Laporte quebécois de Donne Ta Musique, nous allons nous pencher sur le marché Japonais et les 14 faits que vous ignorez sur l’industrie Japonaise. 

Qui n’aime pas le Japon? Pour moi le Japon c’est le respect, la propreté et tout ce qu’on retrouve dans Lost in Translation. Ils sont avant-gardistes et en même temps très conservateurs. L’industrie de la musique indépendante est aussi très bipolaire au Japon. C’est comme ça qu’on l’aime!

Voici quelques faits qui inspireront peut-être votre prochaine stratégie musicale.

– Il est illégal au Japon de vendre un CD pour moins de 25$ (vous pouvez tout de même vous procurer des albums à moindre coût via Amazon)

– Posséder un CD est donc un luxe au Japon. La location est donc un service populaire. Les mélomanes louent des albums pour ensuite les copier et les retourner.

– Le CD détient encore 80% du marché de la musique tandis que 80% des téléchargements de musique numérique se font sur mobiles et 20% via les ordinateurs.

– Le groupe AKB48 est composé de 89 membres et a vendu pour plus de 226$ million d’album. Ce groupe  à lui seul détient un grand pourcentage des revenus de l’industrie musicale japonaise.

– L’industrie de la musique sur demande est minuscule. Spotify y ont ouvert des bureaux en 2011 et encore aujourd’hui, ils sont incapables de lancer la plateforme.

– La commandite (NDLR commandite en quebecois = Sponsoring en français 😉 et le placement de produit sont rois au Japon. C’est un honneur pour les créateurs de pouvoir travailler avec des produits reconnus et d’apparaître dans les publicités.

– La publicité de la musique se fait avec la musique. Il n’est pas rare de croiser un camion aux couleurs d’un groupe vous balançant la musique de l’album en pleines oreilles.

– Au Japon, les disques vinyles sont encore aujourd’hui pressés avec du vinyle contrairement aux presses américaines et européennes qui utilisent majoritairement du plastique. La différence sonore est flagrante.

– 75% des revenus de vente d’albums proviennent d’artistes internationaux. La mélodie est prioritaire aux textes et à la langue.

– Il existe énormément d’écoles où vous pouvez prendre des cours pour devenir un meilleur musicien indépendant.

– Les boutiques de linges et les coiffeurs commanditent (sponsorent) les musiciens afin de rendre les spectacles encore plus flamboyants.

– Chaque année, il y a une période où les maisons de disques acceptent les démos d’artistes indépendants. Vous devrez obligatoirement envoyer une photo car si votre image est modifiable, ils vous engageront peut-être.

– Les maisons de disques indépendantes sont aussi les distributeurs, ce qui permet aux artistes de toucher un plus gros pourcentage des ventes (de 35% à 50%).

– À moins d’être un DJ extrêmement populaire, vous n’avez aucune chance de jouer dans un bar ou un club. Les artistes indépendants jouent dans ce qu’on appelle les rai-bu house (live house). Ce sont des salles indépendantes privées. Oh, et vous ne serez pas payé. Les spectacles, c’est de la promo!

Références:

http://japanmusicmarketing.com
http://www.hypebot.com
http://wired.jp
 
 

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About Marc Andre Laporte

Diplômé en Communication-Marketing à l’Université du Québec à Montréal, Marc-André est directeur du marketing de la radio CISM 89,3 FM. Sur son site www.donnetamusique.com, il transmet ses idées, essaie des nouvelles stratégies et discute de l’actualité musicale.

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