Les cassettes sont elles le nouveau Vinyle?

comment bien choisir son distributeur digital de musique ?

Article spécial post Disquaire Day.

Alors on nous parle de rupture technologique, de nouveautés, de mp3, de flac, de .wav, de fichiers compressés. Mais, le vinyle est toujours là. Il est même en sacré progression. Et puis on a aussi la cassette. Qui revient. Alors on sait pas comment la lire, mais de plus de plus d’artistes se remettent à faire des cassettes.  Mathieu Gandin avait d’ailleurs publié ici un article sur les packaging fous des labels, en parlant notamment du label une K7 de deux titres de Sitar Outreach Ministry (du folk narcoleptique), le dit objet est emballé dans une jaquette en carton faite main, avec plusieurs feuilles, une vieille ficelle et un sac en plastique donnant à l’ensemble un goût de substance hallucinogène. Alors bien sûr, il faut plus voir cela comme un objet, un collector, quelque chose que vous poserez chez vous et qui vous rappellera un souvenir. Et oui, cette technologie du siècle dernier a encore un peu de vie.

​​Hypebot a récemment publié un article sur le nombre d’articles sur les cassettes dans les recherches Google, et tout cela nous montre que ça repart fort!  C’est par contre assez difficile à quantifier car la plupart des cassettes sont des éditions limités, distribuées par des labels indé ou des micro labels.

Et voici une video du Wall Street Journal sur le retour de la cassette, avec interview des acheteurs et des vendeurs. Et c’est plutôt parlant!

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About Virginie Berger

Virginie Berger est la fondatrice de DBTH (www.dbth.fr), agence spécialisée en stratégie et business développement notamment international pour les industries créatives (musique, TV, ciné, gastronomie), et les startups creative-tech. Elle est aussi l'auteur du livre sur "Musique et stratégies numériques" publié à l'Irma. Sur twitter: @virberg

2 comments

et on aurait pu souligner un édito à mourir de rire de JD Beauvallet

enfin sinon ma propre analyse sur le sujet en tant qu’acheteur de cassette (à un rythme bien moins soutenu que les vinyles)

éditer un vinyle aujourd’hui pour un tout petit label c’est:
– des frais important (minimum 600-700€ pour un 45T à 200-300 copies)
– ne pas être sûr de rentrer dans ses frais (vendre 200-300 copies d’un nouveau groupe peut être très difficile !)

éditer une cassette en revanche c’est:
– pas cher (pour le label, et pour le client)
– permet de faire de très petit tirages (à 50, 100 copies etc.)
– mise de départ beaucoup plus faible

dans une situation de “crise” comme l’est la musique, où des gens veulent monter un label pour éditer des disques et ne sont pas spécialement riches, la cassette est une nécessité dans le contexte actuelle
bien que plus “cheap” qu’un vinyle, elle offre la possibilité d’éditer des disques physiques et s’amuser sur les packaging pour pas cher
c’est aussi une réponse au digital, et à la consommation “fast food” de la musique (spotify et cie) au même titre que le vinyle

on sait que le marché du disque vinyle progresse mais concrètement à quels acteurs cela bénéficie ? aux petits labels ou aux majors qui rééditent à tour de bras du classique archi-convenu à 20€ le 33 tours ?
j’aurais tendance à dire aux seconds. Aujourd’hui de plus en plus de disquaires n’ont même plus de bacs pour les 45 Tours alors que c’est souvent dans ce format qu’était édité les nouveaux groupes en vinyle en premier.

Bonjour Virginie,
Le retour au disque vinyle ressemble un peu au retour à la bougie ! Mais ne serait-ce pas là la solution pour relancer les ventes de la musique enregistrée en réduisant du même coup le risque de copie du support et de piratage facilités par le numérique ? Je ne crois pas trop aux retours en arrière mais sait-on jamais !
Quoi qu’il en soit, il va bien falloir trouver une solution et, en sortant un peu du sujet, on peut rêver, quand verra-t-on les grands médias radios et télés plus ouverts aux artistes auto-produits parqués sur le net ?
Coluche ne disait-il pas : “Le public ne peut choisir que parmi ce qu’on lui présente ! ” ?
Merci mille fois pour toutes vos actions en faveur des métiers de la musique.
Bien cordialement,
Steelcox

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