La première fois que j’ai écouté l’album de Paloma Faith, je n’ai pas accroché et je l’ai classé dans la catégorie des clones Duffy/Winehouse…mais elle mérite beaucoup mieux.
En live, Paloma est tout ce que vous pouvez attendre d’une ancienne assistante de magicien, à la moue rouge vif, vêtue d’une robe de Pierrot lunaire, nous présentant un show kitsch et très théâtral. Très Dita Von Teese, mais sans le strip tease. Son personnage burlesque, inexistant dans son album aux arrangements pop-mielleux, explose alors.
Elle me fait penser à toutes ces héroïnes tragiques, Billie Holiday, Peggy Lee, Ella Fitzgerald et Nina Simone, et nous embarque facilement dans son univers de ritournelles rétro pour clubs de jazz enfumés… « Broken Doll », « My legs are weak » ou «Do You Want The Truth or Something More Beautiful » sont des ballades cinématographiques avec une Paloma nous faisant partager son plaisir.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un artiste qui vit véritablement son concert…
En parlant (tentant de parler..) français entre chaque titre, en prenant des vidéos du public pour son site web, en proposant du merch, bref en interagissant en live avec le public, Paloma est l’archétype même de ces nouveaux artistes 2.0, certes signés par une major, mais qui cherchent à créer en direct un lien particulier avec leur public.
Paloma Faith est également très présente sur Twitter, Youtube, Myspace, son site web…Application très concrète du marketing Direct To Fan !
Dans cette ère post- Winehouse, Paloma Faith est une diva en devenir. En espérant qu’elle aura le temps, de le devenir…..
