Les 4 erreurs des artistes indépendants qui TUENT les réseaux sociaux

Cet article a été écrit par Joshua Smotherman (@midtnmusic), cocréateur du blog Middle Tennessee Music.

Dans un monde idéal, je prendrais un café le matin. Je le savourerais en checkant mes emails et mes réseaux sociaux pour regarder ce que font mes amis et mes groupes préférés.

Je me plongerais dans une communauté en ligne de fans de musique, d’artistes et de musiciens, partageant, s’impliquant, et créant des liens… Pas te criant dessus qu’il faut ABSOLUMENT que tu ailles regarder leur dernier clip. Je vois assez de pubs à la télé….

Dans ce monde idéal :

  • Les groupes arrêteraient de se prendre pour des rockstars
  • Ils construiraient une communauté autosuffisante
  • Ils écouteraient leurs fans
  • Ils comprendraient que se développer en profondeur sera toujours mieux que le nombre de vues qu’ils atteignent.

En tant que blogueur, ma boite mail ne serait pas pleine de slogans et de liens YouTube, que je ne considère que comme une distraction. Qu’est-ce qui est arrivé aux promesses de « se connecter » aux gens ?

Malheureusement, ce monde n’existe pas.

De mon point de vue, le groupe indé moyen est complètement nul sur les réseaux sociaux, et les gâche pour tout le monde. A commencer par ses fans potentiels.

Alors vous vous demandez , qu’est-ce qu’on fait de mal?

Alors… Par où commencer ?

1. Le Marketing Moi, Moi, Moi

Vous avez peut-être grandi dans un monde couvert d’affiches et pubs en tout genre, mais utiliser les réseaux sociaux comme un espace publicitaire ruine votre promo.

Apparemment, beaucoup de gens ne comprennent pas la deuxième moitié de l’expression « réseau social ».

Vous devez créer un engagement chez vos fans, plutôt que de les bombarder de liens, vidéos, et de « bonnes raisons » d’acheter votre album.C’est triste, mais la plupart des groupes rentrent dans la catégorie que le monde du marketing appelle les « spammers ».

Engager vos fans est plus facile que ce que vous pensez, et devrait être naturel (si vous n’êtes pas un ermite).

  • Partagez des albums, vidéos, et des news d’autres artistes et groupes que vous aimez ou avec qui vous jouez. Demandez aux gens ce qu’ils en pensent.
  • Partagez des infos sur l’industrie de la musique, ou des sujets qui correspondent à la personnalité de votre groupe, et utilisez-les pour engager la conversation.
  • Au lieu de poster des liens vers les mêmes chansons et vidéos de manière répétée, postez des extraits vidéo du groupe en studio, ou une démo, pour permettre aux fans de donner leur avis, et ainsi vous en inspirer. Faites participer vos fans.
  • Tissez des liens avec d’autres groupes. Ainsi vous pourrez échanger vos dates de concert, collaborer, et promouvoir vos contenus respectifs.

Cette liste est sans fin, mais la chose à retenir, c’est qu’il faut engager vos fans de manière à recevoir un feedback et de l’interaction. Créez une communauté.

 

réseaux sociaux

 

2. Se concentrer sur les mauvais chiffres

Votre nombre de followers ne sert à rien s’ils n’interagissent pas avec vous. Pardon ?!

Il y a des questions plus importantes que votre nombre de followers, vues ou likes :

  • Combien de fans se sont inscrits à votre newsletter ?
  • Faites-vous passer une feuille d’inscription à votre newsletter lors de vos concerts ?
  • Combien de personnes avez-vous rencontré à vos concerts ? (Vous restez bien trainer avec votre public après vos concerts… non ?)
  • Combien de personnes ont acheté votre CD ou T-shirt ?

Arrêtez de dépenser votre énergie à essayer d’augmenter le nombre de followers ou fans sur vos réseaux sociaux, mais essayez plutôt de rendre vos fans actuels fidèles.

Utilisez les réseaux sociaux pour rediriger vos fans vers votre site web où vous essaierez de les faire s’inscrire à la newsletter, ou de les faire télécharger une chanson ou acheter du merch.

Vous préférez avoir 1000 likes, ou 100 fans qui dépensent 1000$ en musique, merch, billets de concert et campagne de crowdfunding ?

Show me the money !

 

artiste money

 

3. Se répéter sur tous les réseaux sociaux.

Envoyer votre feed Twitter sur Facebook et ensuite le copier-coller dans Google+ pour que le même message apparaisse sur tous les sites est une terrible idée. Tout comme l’auto play de votre musique sur votre site, mais on parlera de ça une prochaine fois.

Vous n’êtes pas censé vous y connaître en marketing, vous faites de la musique ! Alors permettez-moi de vous donner quelques conseils…

Les utilisateurs de Twitter sont différents de ceux de Facebook, et ceux de Google+ ne sont pas comme les autres…Il est impératif que vous preniez cela en compte dans votre stratégie sur les réseaux sociaux, et que vous agissiez en conséquence.

Utilisez les réseaux sociaux en tant que fan de musique dans un premier temps, avant de définir comment promouvoir la vôtre avec ces outils. Suivez des groupes qui ont une image proche de celle que vous aimeriez avoir, et regardez comment ils utilisent chaque réseau. Notez ce qui marche, ce qui ne marche pas, et perfectionnez votre plan d’action.

Tweeter toutes les heures (selon la nature des tweets) est plus toléré que de poster sur Facebook toutes les 15 minutes. Quand vous saturez le news feed Facebook de quelqu’un, il vous « masque », ou pire, enlève son like de votre page, ou signale votre post comme spam.

Un conseil général est qu’il faut toujours retweeter, répondre, commenter, et partager du contenu pertinent même s’il n’est pas le vôtre, plutôt que de faire votre promo en permanence.

 

cassettes vinyle

 

4. Vendre sans se vendre

Si vous concentrez vos efforts sur la création d’une communauté autour de votre groupe au lieu de considérer les réseaux sociaux comme un espace publicitaire, vous commencerez à remarquer la vraie puissance des réseaux sociaux.

Vous ne verrez pas les résultats du jour au lendemain. Le secret est de rester consistent, de toujours faire de la super musique, et de communiquer directement avec votre audience.

Si vous créez une communauté de fans fidèles, ils voudront vous soutenir. Votre communauté deviendra votre force de vente, et tout ce que vous aurez à faire c’est être vous-même et continuer à donner à vos fans une raison d’aimer votre groupe.

La consistance vous permettra d’atteindre un point crucial dans votre stratégie : le moment où les fans commencent à promouvoir votre musique en portant vos t-shirts, en passant votre musique en soirées, et bien sûr, en parlant de vous à leurs amis.

Cela peut paraître difficile à concevoir  lorsque vous démarrez de zéro, mais d’ici 6 mois ou un an, vous remarquerez des changements simplement car vous avez été persistent et consistent.Pendant que vos fans sont occupés à promouvoir votre musique, vous devez vous activer. Chercher à faire des concerts, contacter des blogs, ou tout autre moyen qui vous exposera à des influenceurs.

Blogueurs, journalistes, bookers, personne ne vous remarquera si vous n’avez pas la preuve qu’une véritable communauté de fans fidèles est derrière vous.

Acheter des followers et des vues vous aidera peut-être à manipuler les classements et autres statistiques, mais ils ne remplaceront jamais la puissance d’une communauté. Si vous avez 5000 fans mais qu’aucun ne like, partage ou commente vos publications, personne ne sera dupe.

Pour conclure :

  • Créez votre tribu
  • Nourrissez votre communauté
  • Arrêter de vous comporter en requin commercial

Cet article a été écrit par Joshua Smotherman (@midtnmusic), cocréateur du blog Middle Tennessee Music.

Vous pourrez également être intéressé par cette discussion entre panelistes concernant le Marketing, PR, et Promotion, organisée par Indie Connect NYC, qui donne d’autres pistes à améliorer pour les artistes indés.

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About Virginie Berger

Virginie Berger est la fondatrice de DBTH (www.dbth.fr), agence spécialisée en stratégie et business développement notamment international pour les industries créatives (musique, TV, ciné, gastronomie), et les startups creative-tech. Elle est aussi l'auteur du livre sur "Musique et stratégies numériques" publié à l'Irma. Sur twitter: @virberg

22 comments

Bonjour,

Ce n’est pas à moi qu’il faut poser cette question mais à l’auteur qui n’est pas moi comme bien mentionné en intro avec ses contacts si vous voulez le joindre (sinon oui depuis mes 15 ans donc vu mon grand âge, ça commence à faire! 🙂

Merci pour cette transcription ! Mon groupe a un nombre de “likes” non significatif (< 250) mais j'ai pu constater ces derniers temps que les contenus les plus appréciés étaient très clairement soit humoristiques – en restant liés à l'actu du groupe, soit personnels (court extrait vidéo de répète, photo pour l'anniversaire du batteur, photo liée à une anecdote, un concert d'un autre groupe…). La difficulté pour le musicien, qui n'est pas expert en marketing, c'est de se souvenir qu'il est lui-même un inscrit lambda, et qu'il est lui-aussi insensible à la com' d'autres artistes quand elle se résume à un simple baratin…

Mouai. Ceux qui veulent écouter du bon ” son ” vont certainement dans les concerts, comme il n’y a plus personne dans les concerts, il est évident que les groupes de maintenant produisent de la merde, cette même merde que la télévision donne à manger et cela ne date pas d’hier. Le DJ est un phallus placé entre deux couilles (les platines), c’est fini. Le black king tout en or dans sa caisse de gros mâle avec ses 7 putes est mort. C’est fini.

Le buzz se fait seul, une bonne vid. sur le tube et le buzz arrivera, si cela n’arrive pas c’est que cela n’arrive pas. Il y a des choses qui buzz, pourtant, cela arrive encore !!! 😉

Dubro.

Ah bon depuis quand la TV est une ref??? Des concerts on en trouve toute les semaines pour 6 à 10€00 dans les régions…………. Je suis sur Lorient , il y a le Galion par exemple qui passe des groupes français, russes, australiens, américains, coréens………. plus d’une centaines de groupe par an jusqu’à 2 à 3 concerts à la semaine………. Du culte, de la valeur montante et de l’inconnu………… le tout en live. Le dernier :The Chameleons (USA) dans la salle il y avait des personnes qui espéraient les voir depuis 20 ans……….
le buzz ne vit que par ce qui le nourri après entre les oreilles il y a un gros truc qui ne demande qu’à servir………….

Article intéressant, bien qu’un peu vague, mais… est-il en français ou en anglais?

Ce que je rêve, moi, c’est de lire des articles en français OU des articles en anglais, selon mon choix.

Pas des articles en franglais.

Le maintien et le développement du français est important, merci d’y voir.

Promis, nous ferons bien attention sur le français 🙂 L’article est un article traduit (comme mentionné en haut de l’article), d’où peut-être une certaine propension à se laisser aller 🙂

Mais non, cet article est très correct pour le français!
Regardez vos propres réseaux bourrés de fautes.
Une inversion d’adjectif, juste, me fait dire ” comment une idée ‘terrible'” -le net et la comm’ par afficionadad- peut devenir un Terribleuh Idéeuh.. .”
La plupart des sites sont voués au culte de l’égo, voilà ce que j’ai remarqué, pour synthétiser à ma façon ce que dit l’auteur. Et au bord de la nausée, après deux ans, je n’y marche plus.
Oui, en tant que fan de certains, je dialogue sur un style, ou de la consistency (deuxième terme un peu angliciste du texte, mais tellement parlant), lorsqu’un légendage travaillé me l’offre enfin!, sur etc…
Et alors arrive le plus souvent et au maximum un “j’aime” du maître, dont je m’aperçois qu’il est en train de passer à sa jauge ses publis et met un j’aime à tout ceux qui lui disent “ô merci -comme tu es bon de nous mettre cela en pâture-“, Joshua, il serait déçu d’avoir juste des “ô merci Maître”, sans matière, sans rien qui situe ce qui fait du bon.
Oui, Joshua a raison, et je le redirais ici autrement ; tous les artistes doivent retrouver leur humilité, car une oeuvre n’existe pas sans groupe et sans DEUX interprêtes ; celui qui propose sa facture, une création, qui dépose un objet qu’il a ressenti comme-ci ENTRE lui et l’autre ; et celui qui s’approche, ressent, au moins, parfois comme-ci aussi, mais souvent aussi comme-ça, et cela ouvre une nouvelle porte, une bouffée, produit un phénomène de décentrement qui est élargissant, le fameux échange croisé cher à Joshua.
Seuls les artistes pauvres sont dans la stupide crainte de perdre leur alignement, dès lors qu’ils s’ouvriraient à recevoir (= octroyer quelque considération ou temps de co-réflexion) quelqu’un qui ne fait le show nulle part éventuellement, dès lors qu’ils entendraient quelqu’un qui n’a pas l’étiquette “peut rapporter gros”.
Sans le groupe, l’artiste n’est rien, si son objet n’est pas ramassé, il n’est rien, et il sera ramassé différemment, avec le coeur d’un autre: et cet autre à coeur est intéressant. Tu as raison Joshua pour “trainer avec les fans” (bon, j’avoue, là dessus, vous me traduisez ‘fan’ par un autre mot qui fasse moins hystérique -j’exagère: passionnel, impulsif-, fanatique, quoi, et plus pensé, Virginie Berger?)
Merci de cet article qui n’est pas vague, qui pour moi tombe sous le sens, mais n’est nullement banal pour autant… dans cette toile du Nouveau Veau d’Or beaucoup trop utilisée pour satisfaire les égo, monstrualisant celui qui ne devrait qu’être, de manière conséquente, et consistante, en quête d’une approche de Vérité. On est tous très petit devant cela.

Je trouve l’article parfaitement écrit puisqu’il contient les mots de notre langage courant. Si au contraire, tous les termes étaient complètement francisés… ça perdrait de l’intérêt et de son authenticité. Bref, moins naturel. Il est parfait comme ça! 😉

Bonjour
Cet article est très intéressant, il oublie néanmoins que ce sont les majors elles-mêmes qui ont commencé à tricher en achetant des vues sur youtube et des likes pour leurs artistes. Avec une équipe de comm en appui qui crie au buzz et des médias qui relayent l’information sans vérifier, ayant trop peur d’arriver les derniers sur l’évènement, le faux buzz devient réel. En effet les grosses maisons de disques ont vite compris qu’avec des petits moyens ils pouvaient avoir une grosse couverture médiatique et ainsi obtenir de “vrais fans”. Si la sauce prend (car ça ne marche pas à tous les coups heureusement) le marketing prend le relai et le tour est joué. Il faut savoir pour ceux qui ne le savent pas encore que l’on peut tout acheter, des likes, des vues, des commentaires et même des dislikes histoire d’être crédible. On ne peut donc pas vraiment jeter la pierre aux artistes indés qui luttent comme ils peuvent car les programmateurs de salles aussi aujourd’hui ne regardent plus que ça (les vues, les fans, les followers) pour se faire un avis et programmer un groupe.

Je trouve le sujet très intéressant, soyons juste indulgent avec les artistes indé qui se démènent comme ils peuvent pour promouvoir leurs œuvres et qui malheureusement tombent dans le panneau.. cependant le sujet tombent a point car il devient de plus en plus à la page..^^ l’achat de likes, vues, follow, vrai ou faux etc.. c’est débile et je pense que ça concerne plutôt les gros label et eux personne ne leur reproche de faire de la pub, bannières etc.. ? je ne sais pas jusqu’où tout cela ira ni comment aller à l’encontre de ce mouvement. les groupes qui font des concerts et vendent du merch’ ne font surement pas de surexposition sur les réseaux d’autant plus qu’ils sont occupé à jouer, et inversement pour ceux qui ne se produisent pas souvent, c’est évident ! après il y a ceux qui partagent 15 fois la même chose sans que cela n’intéressent personne mais cela fait partie de la loi de la jungle.. On peut aussi remarquer qu’un lien vidéo partagé une seule fois et n’ayant obtenu que quelques likes peut avoir obtenu beaucoup de vues (sans a son tour tomber dans le panneau du nbr de vues pour savoir si c’est bien) ce qui compte c’est que ce soit vu si ça en vaut le coup, il faut dire aussi que les gens sont curieux et ne like pas forcément pour cause de confidentialité de leur activité (à méditer) bref, sur le sujet du partage des œuvres entre artistes (citer dans l’article “le marketing moi, moi, moi”) nous savons tous que dans le showbiz ceci n’existe que par intérêts ou sinon absent et c’est bien dommage ! et oui cela va de paire avec le “culte de l’égo” qui va en grandissant partout, et pour finir, passer son temps à raconter des blagues sur ce qu’on a mangé le midi pour animer sa page c’est sympa mais bon.. moi je préfère découvrir une bonne compo ou vidéo live de répet oui ! voilà, ce titre “artistes indépendants qui TUENT les réseaux sociaux” je le trouve un peu trop salé, il y a d’autres choses qui tuent le métier il me semble.
franck

Bonjour,
Merci pour la traduction de cet article très intéressant qui correspond tout à fait à une réponse que j’ai souvent eu envie de rédiger aux artistes et groupes de musique qui me démarchent tous les jours via Facebook pour que je visionne leurs vidéos, ou vote pour eux à je ne sais quel concours ou pour augmenter le nombre de like sur leur page ! Article partagé ce jour ici : https://www.facebook.com/infogroupe.thierry
Bonne continuation
Thierry

La vie de la popularités des vues et likes est un grave problème puisque en temps que travailleur dans le domaine de la musique je trouve que les label détruise la richesse des groupes de musique, ce n’est point important les like ou les views ce qui importe réellement se son pour qui ces group écrive et travaille si fort je suis dans l’industrie de la musique métal et maintenant et je remarque beaucoup que les label essais de changer les groupe pour qu’il devienne plus commercial mais au départ ce n’est point ce qui a été créer c’est la passion d’un style très précis qui as donner vie a un groupe et le détruire même si il on peut de vieu est ridicul. Cela détruit seulement la joie des vrais fans, seulement pour avoir plus de like!! Ce n’est point mon avis rester dans ce en quoi vous croyer, la musique est sacrer et ne devrais en aucun point être Alterer.

Je pense que vous avez raison, mais pour aller plus loin. Ca ne s’applique pas qu’aux musiciens. Je travaille en télé au Québec, je suis donc plusieurs fils d’actualité de journaux webs, imprimés, blogues, chroniqueurs débutants, etc. et la seule chose que je vois sur mon fil d’actualité est l’un de mes contacts facebook, par exemple qui demande à tout le monde d’aller ”liker” sa dernière chronique ou son dernier article, sans pour autant les engager à exprimer une opinion. Pour ma part, je pense qu’en général, une excellente chronique télé , article éditorial, etc. fait sa propre publicité. L’auteur(e) ne devrait pas devoir enfoncer dans la gorge des gens de devoir aller la lire, ça devrait se faire tout seul…

C’est malheureusement trop vrai. Dans un monde artistique parfois trop muet, les reseaux sociaux se mélangent.

Il est grand temps de développer d’autres choses plus spécifiques (nous avons lancé Twart sur cette idée, un twitter de l’art)

Ctette article est rès juste et je tente moi aussi d’attirer son mes petites créations. Personnellement j’ai créer un “soundcloud” ou je met quelques maquettes mais surtout “une chaine” sur youtube ou je propose une performance chaque semaine et j’ai acquis 17 abonnés. ce qui est bien mais pas top, ou pas qu’en pensez vous? https://www.youtube.com/user/shyriu82

Je me demande ce que des artistes marquants comme les Beatles, Led Zeppelin, Stevie Wonder ou Gainsbourg, seraient devenus s’ils avaient constamment tenu compte de l’avis de leur “fans” ou du public. Déjà que leurs maisons de disques, très puissantes à l’époque, leur mettaient souvent “des bâtons dans les roues” de leur créativité au nom de “c’est ce que ton public veux”)…

Ben justement, on ne le saura jamais 🙂 De toute façon, à autre époque autre travail et autre médiation. Peut être qu’ils n’auraient pas memergé, peut être que d’autres l’auraient fait….Il y aurait peut-être eu d’autres artistes marquants; On ne peut pas comparer des périodes qui sont elles-mêmes incomparables 🙂

Très bon article, l’idée de construire une communauté de fans de musique, d’artistes et de musiciens qui s’impliquent et créent des liens au lieu de se concentrer sur le marketing et les chiffres, c’est à retenir.

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